Em espera (en attente
en portugais) questionne ce moment particulier de vacuité, de mise
en parenthèse de notre vie que peut être le temps de l'attente. En traduction littérale Em espera
évoque aussi l’espoir, l’attente
inquiète d’un dénouement heureux.
Cette recherche plastique se décline
sur plusieurs médium (calque polyester, papier canson, montage sonore).
Em espera se
joue de la perception de ce qu’il y a à voir. Au premier abord : du blanc puis,
en s’approchant, un dessin constitué de
trous, de cratères autant de traces laissées par le percement d’une aiguille et révélées par le truchement
de la lumière.
Le fil invisible de cette
curieuse broderie, devient fil de lumière sur le calque apposé sur les 3
fenêtres de l’atelier.
Chaque tableau ou calque
reprend un motif issu de carnets de croquis remplis pendant des temps d’attente
en milieu médical. A chaque attente, un dessin automatique et pointilliste a
été créé avec la contrainte de pouvoir être considéré comme fini au moment où celle ci s’interrompt. Le montage sonore restitue les sons des gestes effectués pour la création
des calques. Le claquement du polyester qui cède sous l’aiguille, le rythme
irrégulier de la perforation, le temps
du regard sur ce qui a été réalisé et la remise au travail.
Papier canson 40/30,
Calque polyester (1m58/53,5), Montage sonore co-produit avec Germain
Calsou,
Quand le soleil joue avec les dessins du calque apposée sur les 3 meurtrières de l'atelier de l'espace Orlando .
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